Le toono est un peu la « clé de voute » de la yourte. Nous avions détaillé un
peu sa conception dans cet article, mais nous
n'avions pas donné de nouvelles quant à sa fabrication. En cause : notre
appareil photo, qui a rendu l'âme, et qui fait que nos billets de blogs auraient
été bien moins attrayant.
La préparation des arcs
Nous sommes partis de planches de frênes, en particulier celles débitées dans le
Beaujolais lors du premier fonctionnement de la scie.
Nous avons donc découpé les arcs à la scie à ruban et passé ces planches au
rabot pour la planéïté et la calibration. Un petit coup de cylindre ponceur nous
a permis de rectifier les plus gros défaut. Nous avons ensuite trié nos arcs
pour obtenir les couches les plus épaisses possibles avec le bois que nous
avions.
Le collage des arcs
Après assemblage et collage des couches successives à l'aide d'une bonne
collection de serre-joints, ça ressemble à ça :
Désolé pour l'absence d'images supplémentaires ; vous loupez. :)
Le perçage du toono
Le toono reçoit 106 perches en sa périphérie. Nous avons donc fait autant de
trous avec une mèche plate de 30 mm. Avant ça nous avions du faire un outil de
positionnement de la perceuse. Nous avons hésité longtemps de savoir si nous
travaillions avec une perceuse portative prise dans un support, ou bien si nous
travaillions avec une perceuse à colonne – fixe – avec le toono pris
dans un support adéquat. C'est la technologie qui a tranché à notre place :
comme nous avions plus confiance dans la perceuse portative que dans la perceuse
à colonne, nous avons fait ce choix et nous avons donc bricolé un support
coulissant, dédié à nos besoins du moment.
Au passage nous avons grillé ladite perceuse : en effet, les perceuses ont
généralement un diamètre de perçage indiqué timidement sur leur plaque
signalétique. Nous avons découvert à nos dépends que la notre n'était pas prévue
pour percer du bois feuillu à un diamètre aussi élevé...
Finalisation et huilage
Nous avons ensuite réalisé une calote qui viendra soutenir la bâche
transparente, en tenant compte de l'épaisseur d'isolation. Et, au final, nous
avons passé une couche d'huile de lin pour la protection et l'esthétique.