Flashback #2 : finalisation du toono

Le toono est un peu la « clé de voute » de la yourte. Nous avions détaillé un peu sa conception dans cet article, mais nous n'avions pas donné de nouvelles quant à sa fabrication. En cause : notre appareil photo, qui a rendu l'âme, et qui fait que nos billets de blogs auraient été bien moins attrayant.

La préparation des arcs

Nous sommes partis de planches de frênes, en particulier celles débitées dans le Beaujolais lors du premier fonctionnement de la scie.

Nous avons donc découpé les arcs à la scie à ruban et passé ces planches au rabot pour la planéïté et la calibration. Un petit coup de cylindre ponceur nous a permis de rectifier les plus gros défaut. Nous avons ensuite trié nos arcs pour obtenir les couches les plus épaisses possibles avec le bois que nous avions.

   
Les planches La découpe au ruban
Le ponçage Les arcs finis et triés

Le collage des arcs

Après assemblage et collage des couches successives à l'aide d'une bonne collection de serre-joints, ça ressemble à ça :

Le toono avant perçage

Désolé pour l'absence d'images supplémentaires ; vous loupez. :)

Le perçage du toono

Le toono reçoit 106 perches en sa périphérie. Nous avons donc fait autant de trous avec une mèche plate de 30 mm. Avant ça nous avions du faire un outil de positionnement de la perceuse. Nous avons hésité longtemps de savoir si nous travaillions avec une perceuse portative prise dans un support, ou bien si nous travaillions avec une perceuse à colonne – fixe – avec le toono pris dans un support adéquat. C'est la technologie qui a tranché à notre place : comme nous avions plus confiance dans la perceuse portative que dans la perceuse à colonne, nous avons fait ce choix et nous avons donc bricolé un support coulissant, dédié à nos besoins du moment.

   
Les planches La découpe au ruban
Le ponçage Les arcs finis et triés

Au passage nous avons grillé ladite perceuse : en effet, les perceuses ont généralement un diamètre de perçage indiqué timidement sur leur plaque signalétique. Nous avons découvert à nos dépends que la notre n'était pas prévue pour percer du bois feuillu à un diamètre aussi élevé...

Finalisation et huilage

Nous avons ensuite réalisé une calote qui viendra soutenir la bâche transparente, en tenant compte de l'épaisseur d'isolation. Et, au final, nous avons passé une couche d'huile de lin pour la protection et l'esthétique.

Le toono avant perçage