Il est temps de reprendre un peu le fil de nos aventure. Car depuis l'automne dernier jusque ces dernières semaines, ce blog a été un peu à l'abandon.
Souvenez vous : l'été dernier nous avions monté les soubassements dans la pâture, puis nous étions partis en vacances.
L'idée originale était que nous devions monter le plancher de la yourte, avec tout l'équipement nécessaire (électricité, eau, parquet), suite à quoi nous aurions monté les murs et le reste sur cette plateforme stable et horizontale.
En fait c'était une bonne mauvaise idée. :)
Ce qui s'est passé, c'est que à notre retour de vacances, nos bâches étaient arrachées et notre isolant mouillé. On ne s'est pas dégonflés : on a rebâché la structure. Et pas, rebelotte. La météo du pas de Calais est parfois maussade. :) En fait, ça a même été l'enfer. Malgré différentes tentatives (montage de barnum, achat d'une bâche lourde, etc.) rien n'a fonctionné : à chaque fois que nous pensions être à l'abri, une tempête venait deux semaines plus tard arracher notre travail.
Pire encore : à cause de la pluie, notre isolant mouillait. Et semaines après semaines, nous avons passé les rares journées de beau temps à retirer la ouate mouillée (inséchable) pour protéger notre bois afin qu'il puisse respirer à l'air... En plus, le grand bâchage bleu circulaire ressemblait à s'y méprendre à une piscine ! Nombreux étaient les visiteurs qui s'en exclamaient...
À cause de tout ça, on a passé beaucoup de notre temps et notre énergie, non pas à travailler sur la yourte, mais à défaire ce que nous avions construit au cours de l'été.
Bref. On n'était pas spécialement d'humeur à blogger, ni même à prendre des photos.
Avec le recul, nous avions commit plusieurs erreurs qui nous ont mené là :
- nous n'étions pas prêt pour le montage : les menuiseries n'étaient pas faites, le toono pas complètement fini, la couture non plus ;
- nous avons été trop optimistes concernant la météo ;
- nous avions une erreur majeur de conception : c'est impossible de construire un plancher équipé, en plein air, sans qu'il soit sérieusement à l'abri de l'eau. Dans les contructions classiques, on fait un toit avant de mettre l'isolant, de passer l'eau et l'électricité et de poser le parquet.
Par ailleurs, nous avions passé la saison belle. Il n'aurait plus été possible de faire le montage des couches supérieures, qui sont sensibles au vent et à la pluie tant que la couverture finale est absente.
Heureusement, on va trouver une solution sinon nous n'aurions pas eu ça à vous montrer :